mercredi 11 juin 2025

Meeting de rue contre toutes les guerres et toutes les armées ! Samedi 21 Juin à 14h Place de la République à Rennes.

 

 


Le groupe la Sociale propose une initiative anti-guerre pendant le week-end des 20 au 22 juin. Au même moment, comme tous les 2 ans, se tient au Bourget en région parisienne le plus grand salon aérospatial du Monde, qui est aussi le salon international de l'armement

Une mobilisation s'organise dans le cadre de la coalition "Guerre à la Guerre" https://guerrealaguerre.net  dont sont parties prenantes plusieurs dizaines d'organisations . En effet, ce salon du Bourget est une publicité grandeur nature pour les marchands de morts, qui peuvent y montrer des satellites, des avions civils et militaires, des hélicoptères, des drones, des missiles...  qui servent sur les "terrains d'opérations". 

Rappelons que Macron a promis en Janvier que les entreprises israéliennes et celles qui vendent des armes utilisées à Gaza seront bien présentes au salon du Bourget, et aussi que la France est le 2° pays vendeur d'armes dans le monde, devant la Russie.

A la fin des années 1990, une affiche collée sur les murs de nos villes titrait "C’est moins le bruit des bottes qu’il nous faut craindre aujourd’hui que le silence des pantoufles"

Presque 30 ans plus tard, force est de constater que le silence des pantoufles nous a mécaniquement ramené aux bruits de bottes.

Depuis Macron qui déclare au moment du COVID "Nous sommes en guerre", jusqu'à la tentative, seulement suspendue pour l'instant pour raison budgétaire, de mise en place du Service national Universel, le SNU pour les jeunes de 16 ans, tout est fait pour préparer les esprits, les corps, et les budgets sociaux à un futur grand conflit. Ainsi, il faudrait arrêter de discuter d'un retour à 62 voire 60 ans pour l'âge de départ en retraite pour pouvoir financer l'effort de guerre.

Partout dans le monde, les Etats produisent, achètent, vendent des armes à un niveau inégalé. La présidente de la commission européenne, Ursula Van der Leyen, a récemment déclaré que l'Europe doit "se préparer à la guerre". En Mars 2025 , l'exécutif de l'UE a présenté ses propositions législatives pour que les 27 opèrent "une augmentation des investissements dans la défense à un niveau qu'on ne voit qu'une fois par génération", pour un montant prévisionnel total de 800 milliards d'Euros.

En Californie, l'armée est déployée à l'encontre de "l'ennemi intérieur": les migrants et les manifestants opposés à leurs expulsion du territoire américain.

Nous autres anarchistes savons bien que ce sont toujours les exploités qui sont du mauvais côté du fusil.

Montrons publiquement notre refus de cette politique de casse des droits sociaux, et d’anéantissement de la notion même d'humanité.

Mobilisons-nous !

Le Samedi 21 Juin à 14h, Place de la République à rennes, le groupe la sociale de la Fédération Anarchiste organise un grand meeting de rue, contre toutes les guerres, et contre toutes les armées.


 

samedi 26 avril 2025

S'informer, débattre, s'organiser et lutter contre le nucléaire: Samedi 17 Mai à partir de 14h30 Journée Antinucléaire à Rennes

Samedi 17 Mai à partir de 14h30 à la MDA Maison des Associations - en salle 012 (Au rdc en face de l’entrée de la MDA), 6 Cours des Alliés à Rennes (M° ligne A - Ch. DeGaulle)
le groupe la Sociale de la Fédération Anarchiste de rennes organise une réunion publique dans le cadre de l'info-tour anti-nucléaire Grand-Ouest

Bien que le contexte actuel soit particulièrement peu réjouissant, il y a toutes les bonnes raisons de lutter
contre le nucléaire : relance nationale du nucléaire, et localement les nouveaux projets à la Hague ;
la tentative de connexion au réseau de l’EPR de Flamanville, les projets d’EPR2 à Penly et ailleurs
(pour lequel il y a déjà des défauts de fabrication dans le béton!) ; le projet d’usine Framatome à
Cordemais pour la préfabrication et le montage de tuyauteries nucléaires pour les EPR2,
et le chantier à 10 milliards d’euros de Saint-Nazaire pour un nouveau porte-avion à propulsion nucléaire…

Malgré tous les soucis techniques de l’industrie nucléaire, le nucléaire ne s’arrêtera pas de lui-même :
la lutte antinucléaire est nécessaire et a besoin aujourd’hui d’un nouvel élan.
Contrairement à la propagande en vogue, nous tenons à affirmer que non, le nucléaire ne sauvera pas
le climat, pas plus que les énergies dites renouvelables ou alternatives qui, comme le nucléaire,
font partie du système industriel capitaliste à l’origine des pillages et dévastations à travers le monde.
Concernant le nucléaire, la question n’est pas là : c’est un outil du capitalisme et de l’État français.
C’est une énergie militariste au service du capital qui promeut une société encore plus horrible,
à coup d’intelligence artificielle et de techno-fascisme.
Suite à des luttes locales, des projets de centrales nucléaires ont été abandonnés :
Erdeven (50 ans cette année que le projet a été abandonné!), le Carnet, le Pellerin, Plogoff,…
De la même manière, les sites pressentis pour l’implantation de poubelle nucléaire dans l’ouest ont été
abandonnés à Fougères, dans l’Orne et le Segréen, etc (avant que Bure ne soit choisi
pour le projet CIGEO*).
D’autres luttes plus récentes contre l’EPR de Flamanville et sa ligne THT**
ont suivi sans le même succès mais ont su développer des imaginaires de lutte.
Aujourd’hui, nous en retrouvons d’autres dans la lutte contre le projet de poubelle nucléaire à Bure,
dans la Meuse.***
Plus près d’ici, les nucléocrates veulent aujourd’hui l’“aval du futur“, nom donné au nouveau
projet gigantesque d’Orano à la Hague avec, principalement, une usine de MOX et non plus 1
mais 3 nouvelles piscines de stockage de déchets nucléaires – quitte à s’accaparer les dernières terres
landaises pour l’extension du site industriel.
Aussi, du 18 au 20 juillet 2025, le collectif Piscine Nucléaire Stop organise le camp Haro! à la Hague
pour s’y opposer.
Afin de parler de tout ça, rejoignons-nous pour discuter des perspectives de lutte contre le nucléaire à
Rennes le 17 mai à la salle 012 de maison des associations (6 Cours des Alliés)
avec l'Infotour Antinucléaire Bretagne Normandie, la Grange de Montabot groupe antinucléaire
mais pas que !, Piscine Nucléaire Stop et le Réseau Makhno de la Fédération Anarchiste
coordinateurs de la Pieuvre Nucléaire.
[*] voir le documentaire Notre Terre mourra proprement (2022)
[**] voir le documentaire Remballe ton Elek (2013)
[***] plus d'infos sur bureburebure.info




samedi 12 avril 2025

Mercredi 23 Avril 20h30 local La Commune Causerie "Pour un projet politique incluant le vivant - exemple du remembrement"

 

Vidéo de la causerie disponible ici => https://youtu.be/Oy28cJTICSQ

A l'heure de la 6° extinction des espèces, le capitalocène étend son emprise sur l'ensemble des êtres vivants sur la planète. 

En partant de l'ouvrage "Champs de Bataille, l'histoire enfouie du remembrement" de Inès Léraud déjà autrice en 2019 de Algues vertes, l’histoire interdite et autour de  "Raviver les braises du vivant, un front commun" du philosophe Baptiste Morizot , nous évoquerons de façon très concrète l'impact de l'homme sur son environnement, et des manières d'envisager une "réparation" des dégâts engendrés.

Le remembrement fut un regroupement de parcelles agricoles qui entraîna la disparition des talus, murs, pierres sèches, haies, mares, arbres, chemins. Ce faisant, l'Etat redessina le foncier agricole, réorganisa la propriété des terres agricoles au sortir de la 2nd guerre mondiale, en France. C'est l'Etat français de Vichy qui fit le lit de l'agriculture extractiviste, intensive et productiviste avec de lourdes conséquences sur les paysages et les paysans.

Dans les régions de bocage, la résistance s'organisa alors contre le remembrement, entrainant des formes inédites de répression. 

Le remembrement a laissé des traces sur l'ensemble du vivant, causant la diminution du biome (ensemble d'écosystèmes), allié de l'agriculture.


 

Aujourd’hui des réflexions sont en cours pour "réparer" les dégâts causés par une certaine forme d'activité humaine. Des actions concrètes sont également menées pour "redessiner" les paysages en vue de raviver la biodiversité pour une agriculture plus soutenable.

Le remembrement s'inscrit dans la pensée occidentale classique, dans laquelle depuis l'époque judéo-chrétienne et a fortiori depuis la révolution française, le rapport de l'humanité à son écosystème fut celui de la domestication et la domination au nom de la civilisation et du progrès. Les projets politiques du 19° et 20 ° siècles s'inscrivent pour la plupart dans cette filiation.

Il est maintenant évident que le prédateur ultime du vivant est aussi celui qui est en capacité politique de décider et de mettre en oeuvre des mesures de vie en commun de l'ensemble des espèces vivantes.

Si l'exploitation des ressources naturelles en vue d'engendrer des profits au bénéfice d'une partie infime de l'humanité est la cause des problèmes environnementaux actuels et à venir, alors la survie du plus grand nombre d'êtres humains passe nécessairement par l'annihilation du capitalisme.

Nous discuterons donc naturellement du renouvellement d'une pensée et d'une action anarchiste visant à inclure la question du rapport de l'humain à l'ensemble du vivant.

lundi 31 mars 2025

Samedi 12 Avril Causerie libertaire autour de l'ouvrage "10 questions sur l'anarchisme" en présence de l'auteur, Guillaume Davranche

 Ce Samedi 12 Avril, à 15h au local La Commune, nous aurons le plaisir d'accueillir Guillaume Davranche auteur de l'ouvrage "10 questions sur l'anarchisme" paru aux éditions libertalia, dans le cadre d'une causerie libertaire. 

Si tu veux voir la vidéo de la causerie => https://youtu.be/trIwHYq69qQ

Qu’est-ce que l’anarchisme ?
Ses adversaires expédient volontiers la question en le réduisant à un milieu contre-culturel, à un état d’esprit anticonformiste, à une posture esthétique… Autant de façons de lui rogner les griffes, de le dépolitiser, de le sortir de l’histoire.
Ce petit livre montre en quoi il est, au contraire, un courant très politique, structuré, porteur d’une alternative au capitalisme et d’une vision globale de transformation de la société.
En s’appuyant tant sur les « grands auteurs » du passé (comme Pierre Kropotkine) que sur les orientations actuelles du mouvement libertaire, l’auteur s’efforce de répondre succinctement à dix questions que peuvent se poser celles et ceux qui veulent en savoir plus : d’où vient l’anarchisme et quel est son projet économique et démocratique ? Quelle est son approche écologiste, son implication féministe ? Quelle est sa politique vis-à-vis des nationalités et des religions ? Quelles sont ses stratégies d’action et ses modes d’organisation ? Comment a-t-il agi dans les révolutions passées ?
Une vingtaine de portraits de militantes et militants historiques – de la Corée au Mexique, en passant par l’Algérie, l’Espagne et la France – complète ce tour d’horizon.

 

 

Guillaume Davranche est journaliste et chercheur indépendant. Il est l’auteur de Trop jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaires face à guerre (1909-1914), et a collaboré au dictionnaire Maitron des anarchistes.