lundi 8 avril 2024

"La décroissance libertaire, une étape cruciale" avec Jean-Pierre Tertrais - Mercredi 24 avril 20H30

 

Mercredi 24 avril 20H30 au local La Commune: causerie avec Jean Pierre Tertrais autour de son dernier ouvrage "La décroissance libertaire, une étape cruciale"

La croissance folle impulsée par le capitalisme depuis deux siècles conduit à flirter dangereusement avec les limites de la planète.
Le fonctionnement de ce système est en effet rigoureusement incompatible avec les principes de l'écologie; c'est dire qu'il est condamné à
entretenir par tous les moyens cette croissance économique. Se dessinent alors trois scénarios : un écofascisme imposé par les classes politiques au bénéfice des puissants,
une décroissance libertaire mise en oeuvre par les peuples. Le troisième est l'effondrement.

https://www.editions.federation-anarchiste.org/index.php?classement=dernieres 

 


 

 

Dos de couverture:

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C’est une évidence qui ne date pas d’aujourd’hui. La terre est un espace fini dont les ressources ne sont pas inépuisables.? C’est une évidence qui, pourtant, ne l’est toujours pas pour certains.

Les maîtres du monde, en effet, ont du mal à s’y faire. Normal. Ils sont tatoués au profit, à la toute-puissance, à l’absence de limites, au pillage des biens communs, à l’exploitation et à l’oppression de tout ce qui peut l’être, et, ça ne s’invente pas, à la croyance imbécile en leur immortalité. Mais...

Mais, pour autant, la réalité étant ce qu’elle est et leur mordant la nuque, les derniers borgnes de chez eux commencent à entrevoir le début d’un effondrement de leur logique capitaliste version privé ou d’État. Le dérèglement climatique, la fonte des glaciers et des pôles, l’épuisement des ressources de tous ordres, l’inflation démographique, la montée en puissance des intégrismes poli- tiques et religieux... ça remet en question leur croyance en une croissance sans fin de tout et de son contraire. Bref, c’est un choc !

Confrontés à l’évidence, mais toujours au- tant tatoués à leur logique de toujours, ils tentent un dernier tour de piste. Et ils nous proposent la médecine de Molière d’un capitalisme « vert », tout d’ingrédients tech- nologiques et technocratiques. Du genre le tout électrique qui, bien sûr, tombera du ciel nucléaire qu’ils continueront de gérer... à leur profit. Et, ils commencent même à oser parler de décroissance. Mais de quoi et de qui... ?

Ce livre nous démontre l’inanité de cette « médecine » capitaliste et technocratique. Il en appelle simplement au bon sens. Au bon sens de la nécessité d’une décroissance économique de l’inutile et du superflu au profit d’une croissance de l’utile et du nécessaire, et d’une croissance sociale. Il en appelle à la gestion en « bon père ou mère » de famille, partageuse des ressources de la planète. À une maîtrise de la problématique éducative via l’éducation. À... !

Il en appelle simplement à une décroissance économique, politique, civilisationnelle... libertaire !

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