dimanche 30 juin 2024

Vendredi 5 Juillet à 18h - Forum de rue - "Que faire ensemble contre ceux qui nous divisent et nous oppriment ?" - à la staition de Métro "Gros Chêne"

 

Réunion publique pour une discussion autour de l’antifascisme, du pouvoir de la grève et de l’importance de se réunir dans une société morcelée qui isolent les plus démunis. 

Au delà de la mascarade électorale des 30/06 et 07/07, il importe aux anarchistes de construire des barricades contre les idées fascistes qui soient autrement plus solides que celles faites de papier, car si la Fédération Anarchiste déserte les urnes, c'est pour mieux investir le terrain des luttes.

Alors pour construire un monde meilleur, loin des passions tristes, il convient de s'armer d'utopie et d'intelligence collective. C'est pourquoi on te propose de discuter, dans un quartier populaire de rennes, pour envisager un vivre ensemble qui refuse toute forme de domination.

"Que faire ensemble contre ceux qui nous divisent et nous oppriment ?" sera le thème très large de ce forum de rue qui se tiendra le Vendredi 5 Juillet à 18H à la Station de Métro "Gros Chêne" - Ligne B - adresse: 24 rue de la Marbaudais - Rennes

On laissera la parole la plus large possible aux participants et habitants du quartier. Ci-dessous une camarade du groupe la Sociale a proposé une trame d'idées, support à la discussion entre nous tous.

On espère vraiment, dans cette période où tout peut basculer, pouvoir échanger avec toi et les habitants du quartier, sur la situation politique et sociale.

 

A l’heure du spectacle permanent que nous
proposent les chaînes d’informations en continu,
de l’envahissement des réseaux sociaux par les
politiques et par un débat faussé par une haine
toujours plus attisée par ceux qui ont le pouvoir, et
aussi de la course au fric, il peut être bon de se
réunir pour discuter et réfléchir ensemble, en vrai.
On court après l’info avec le sentiment qu’au final
notre besoin de savoir n’est jamais satisfait, on
essaie de s’exprimer et on a pas l’impression d’être
entendus, pour finir notre frustration grandit.
Cela aboutit dans les urnes, avec les résultats
qu’on a pu constater au soir du 9 juin dernier.
la seule voix qui est prise en compte c’est celle du
vote. Notre droit d’expression se résume au droit
d’aller voter. C’est insuffisant.
Ça donne cependant une idée des antagonismes
qui divisent le peuple.
Les puissants de ce monde n’utiliseraient-ils pas la
stratégie du «diviser pour mieux régner», aux
dépends des plus pauvres et des minorités ? C’est
très probable quand on y regarde de plus près.
Pourquoi rester divisés alors qu’ensemble on est
plus forts, au-delà de la couleur de notre peau, de
notre adhésion à tel ou tel parti, de notre religion ?
Pourquoi ne pas rechercher du commun dans la
différence ?
Pourquoi détester son voisin alors que celui-ci ne
nous a pas causé de tort ?
Pourquoi avoir peur de l’autre alors que notre
besoin de communiquer est primordial ?
Pourquoi on se trompe d’ennemi ? Comment cela
se traduit-il dans le paysage social et dans le vote ?
Comment le racisme mine la société ? Comment
les puissants ont atomisé les peuples et créé cette
discorde entre des personnes de bonne volonté ?
Enfin, comment faire au quotidien, dans son
quartier pour permettre plus d’harmonie, de sens,
de richesse ?
Parce-que nous pensons que la solution est en
chacun de nous, que la solution aux graves
problèmes qui sapent nos vies dans nos quartiers
ne se résume pas au vote, que le problème n’est
pas l’immigration mais le racisme et
l’accaparement des richesses par quelques uns :
nous vous proposons de venir discuter avec nous,
avec vos voisins, afin de trouver des idées
d’actions, de mise en commun de projets qui
pourraient nous détourner du défaitisme et du
repli sur soi. Ça sera aussi l’occasion de nous
présenter.
Il est possible d’agir aujourd’hui, dans les quartiers,
au travail, dans sa famille, pour se construire une
vie meilleure et lancer des ponts vers les plus
isolés et les plus fragiles !
N’attendons plus que les réponses nous viennent
d’en haut, prenons en charge !
 

Caroline habitante du quartier Maurepas
et adhérente à la Fédération anarchiste