samedi 26 avril 2025

S'informer, débattre, s'organiser et lutter contre le nucléaire: Samedi 17 Mai à partir de 14h30 Journée Antinucléaire à Rennes

Samedi 17 Mai à partir de 14h30 à la MDA Maison des Associations - en salle 012 (Au rdc en face de l’entrée de la MDA), 6 Cours des Alliés à Rennes (M° ligne A - Ch. DeGaulle)
le groupe la Sociale de la Fédération Anarchiste de rennes organise une réunion publique dans le cadre de l'info-tour anti-nucléaire Grand-Ouest

Bien que le contexte actuel soit particulièrement peu réjouissant, il y a toutes les bonnes raisons de lutter
contre le nucléaire : relance nationale du nucléaire, et localement les nouveaux projets à la Hague ;
la tentative de connexion au réseau de l’EPR de Flamanville, les projets d’EPR2 à Penly et ailleurs
(pour lequel il y a déjà des défauts de fabrication dans le béton!) ; le projet d’usine Framatome à
Cordemais pour la préfabrication et le montage de tuyauteries nucléaires pour les EPR2,
et le chantier à 10 milliards d’euros de Saint-Nazaire pour un nouveau porte-avion à propulsion nucléaire…

Malgré tous les soucis techniques de l’industrie nucléaire, le nucléaire ne s’arrêtera pas de lui-même :
la lutte antinucléaire est nécessaire et a besoin aujourd’hui d’un nouvel élan.
Contrairement à la propagande en vogue, nous tenons à affirmer que non, le nucléaire ne sauvera pas
le climat, pas plus que les énergies dites renouvelables ou alternatives qui, comme le nucléaire,
font partie du système industriel capitaliste à l’origine des pillages et dévastations à travers le monde.
Concernant le nucléaire, la question n’est pas là : c’est un outil du capitalisme et de l’État français.
C’est une énergie militariste au service du capital qui promeut une société encore plus horrible,
à coup d’intelligence artificielle et de techno-fascisme.
Suite à des luttes locales, des projets de centrales nucléaires ont été abandonnés :
Erdeven (50 ans cette année que le projet a été abandonné!), le Carnet, le Pellerin, Plogoff,…
De la même manière, les sites pressentis pour l’implantation de poubelle nucléaire dans l’ouest ont été
abandonnés à Fougères, dans l’Orne et le Segréen, etc (avant que Bure ne soit choisi
pour le projet CIGEO*).
D’autres luttes plus récentes contre l’EPR de Flamanville et sa ligne THT**
ont suivi sans le même succès mais ont su développer des imaginaires de lutte.
Aujourd’hui, nous en retrouvons d’autres dans la lutte contre le projet de poubelle nucléaire à Bure,
dans la Meuse.***
Plus près d’ici, les nucléocrates veulent aujourd’hui l’“aval du futur“, nom donné au nouveau
projet gigantesque d’Orano à la Hague avec, principalement, une usine de MOX et non plus 1
mais 3 nouvelles piscines de stockage de déchets nucléaires – quitte à s’accaparer les dernières terres
landaises pour l’extension du site industriel.
Aussi, du 18 au 20 juillet 2025, le collectif Piscine Nucléaire Stop organise le camp Haro! à la Hague
pour s’y opposer.
Afin de parler de tout ça, rejoignons-nous pour discuter des perspectives de lutte contre le nucléaire à
Rennes le 17 mai à la salle 012 de maison des associations (6 Cours des Alliés)
avec l'Infotour Antinucléaire Bretagne Normandie, la Grange de Montabot groupe antinucléaire
mais pas que !, Piscine Nucléaire Stop et le Réseau Makhno de la Fédération Anarchiste
coordinateurs de la Pieuvre Nucléaire.
[*] voir le documentaire Notre Terre mourra proprement (2022)
[**] voir le documentaire Remballe ton Elek (2013)
[***] plus d'infos sur bureburebure.info




samedi 12 avril 2025

Mercredi 23 Avril 20h30 local La Commune Causerie "Pour un projet politique incluant le vivant - exemple du remembrement"

 

Vidéo de la causerie disponible ici => https://youtu.be/Oy28cJTICSQ

A l'heure de la 6° extinction des espèces, le capitalocène étend son emprise sur l'ensemble des êtres vivants sur la planète. 

En partant de l'ouvrage "Champs de Bataille, l'histoire enfouie du remembrement" de Inès Léraud déjà autrice en 2019 de Algues vertes, l’histoire interdite et autour de  "Raviver les braises du vivant, un front commun" du philosophe Baptiste Morizot , nous évoquerons de façon très concrète l'impact de l'homme sur son environnement, et des manières d'envisager une "réparation" des dégâts engendrés.

Le remembrement fut un regroupement de parcelles agricoles qui entraîna la disparition des talus, murs, pierres sèches, haies, mares, arbres, chemins. Ce faisant, l'Etat redessina le foncier agricole, réorganisa la propriété des terres agricoles au sortir de la 2nd guerre mondiale, en France. C'est l'Etat français de Vichy qui fit le lit de l'agriculture extractiviste, intensive et productiviste avec de lourdes conséquences sur les paysages et les paysans.

Dans les régions de bocage, la résistance s'organisa alors contre le remembrement, entrainant des formes inédites de répression. 

Le remembrement a laissé des traces sur l'ensemble du vivant, causant la diminution du biome (ensemble d'écosystèmes), allié de l'agriculture.


 

Aujourd’hui des réflexions sont en cours pour "réparer" les dégâts causés par une certaine forme d'activité humaine. Des actions concrètes sont également menées pour "redessiner" les paysages en vue de raviver la biodiversité pour une agriculture plus soutenable.

Le remembrement s'inscrit dans la pensée occidentale classique, dans laquelle depuis l'époque judéo-chrétienne et a fortiori depuis la révolution française, le rapport de l'humanité à son écosystème fut celui de la domestication et la domination au nom de la civilisation et du progrès. Les projets politiques du 19° et 20 ° siècles s'inscrivent pour la plupart dans cette filiation.

Il est maintenant évident que le prédateur ultime du vivant est aussi celui qui est en capacité politique de décider et de mettre en oeuvre des mesures de vie en commun de l'ensemble des espèces vivantes.

Si l'exploitation des ressources naturelles en vue d'engendrer des profits au bénéfice d'une partie infime de l'humanité est la cause des problèmes environnementaux actuels et à venir, alors la survie du plus grand nombre d'êtres humains passe nécessairement par l'annihilation du capitalisme.

Nous discuterons donc naturellement du renouvellement d'une pensée et d'une action anarchiste visant à inclure la question du rapport de l'humain à l'ensemble du vivant.

lundi 31 mars 2025

Samedi 12 Avril Causerie libertaire autour de l'ouvrage "10 questions sur l'anarchisme" en présence de l'auteur, Guillaume Davranche

 Ce Samedi 12 Avril, à 15h au local La Commune, nous aurons le plaisir d'accueillir Guillaume Davranche auteur de l'ouvrage "10 questions sur l'anarchisme" paru aux éditions libertalia, dans le cadre d'une causerie libertaire. 

Si tu veux voir la vidéo de la causerie => https://youtu.be/trIwHYq69qQ

Qu’est-ce que l’anarchisme ?
Ses adversaires expédient volontiers la question en le réduisant à un milieu contre-culturel, à un état d’esprit anticonformiste, à une posture esthétique… Autant de façons de lui rogner les griffes, de le dépolitiser, de le sortir de l’histoire.
Ce petit livre montre en quoi il est, au contraire, un courant très politique, structuré, porteur d’une alternative au capitalisme et d’une vision globale de transformation de la société.
En s’appuyant tant sur les « grands auteurs » du passé (comme Pierre Kropotkine) que sur les orientations actuelles du mouvement libertaire, l’auteur s’efforce de répondre succinctement à dix questions que peuvent se poser celles et ceux qui veulent en savoir plus : d’où vient l’anarchisme et quel est son projet économique et démocratique ? Quelle est son approche écologiste, son implication féministe ? Quelle est sa politique vis-à-vis des nationalités et des religions ? Quelles sont ses stratégies d’action et ses modes d’organisation ? Comment a-t-il agi dans les révolutions passées ?
Une vingtaine de portraits de militantes et militants historiques – de la Corée au Mexique, en passant par l’Algérie, l’Espagne et la France – complète ce tour d’horizon.

 

 

Guillaume Davranche est journaliste et chercheur indépendant. Il est l’auteur de Trop jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaires face à guerre (1909-1914), et a collaboré au dictionnaire Maitron des anarchistes.