jeudi 20 octobre 2022

Pour gagner : généraliser les grèves ! tract distribué lors de la manif et grève interprofessionnelle du 18 Oct. 2022

 

Au bas mot, 160 Milliards € d’argent public donné aux entreprises. Probablement même 200 milliards. Par an ! Et en 2021 : 174 Milliards de profit pour les entreprises du CAC40. Les actionnaires, les grands patrons se gavent. Sans contrepartie.

 

D’ailleurs, quelle pourrait-elle être ? La promesse du MEDEF d’investir dans la « transition énergétique » ? Total mène avec l’Etat français des super-projets d’extraction de pétrole en Afrique ou ailleurs. La reversion – par une taxe sur les « super-profits » d’une partie de cette manne aux plus pauvres ?  Soyons sérieux ! S’il y a des riches, c’est parcequ’il y a des pauvres.

 

Et des riches, il y en a de plus en plus : le patron de Total s’augmente de 52%, ses actionnaires pourraient percevoir 15 milliards $ en 2022.

 

Des pauvres aussi il y en a de plus en plus : l’inflation sera à 10% en France fin 2022, et face à l’augmentation du coût de l’énergie et des fins de mois difficiles, le gouvernement nous sermonne de mettre des pulls et baisser le chauffage. Comme si ça n’était pas déjà le cas pour beaucoup d’entre nous !

 


Ce qu’il faut, ce sont des augmentations de salaire générales et massives !

Que ce soit dans la fonction publique ou le privé, les salariés ou retraités, ceux qui n’ont que leur travail pour vivre tirent la langue.

 

Les revendications des travailleurs des raffineries sont les nôtres, nous ne voulons plus payer leur soit disant crise qui est en fait une manipulation des possédants pour qu’on les gave encore plus.

 

Il n’y a pas d’argent magique, effectivement il existe : c’est nous qui en sommes à l’origine par notre travail.

 

Ce qu’il faut, ce sont des embauches massives de travailleurs avec un vrai salaire!

 Les chômeurs sont montrés du doigt comme des profiteurs avec une nouvelle réforme destructrice de leurs droits.  Alors même que 40% d’entre eux ne réclament par leurs droits ; et que la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés. Officiellement Pôle Emploi affiche 900.000 offres (dont la moitié environ sont bidonnées) et il y a 2,5 millions de chômeurs. Ils disent que les chômeurs ne veulent pas travailler, mais c’est le patronat qui licencie et qui n’embauche pas !

 

Pour gagner, il faut une grève puissante sur des revendications claires !

Macron et son gouvernement ne sont que des fantoches. Ils entérinent par la Loi le rapport de forces. Ceux qui décident réellement ce sont ceux qui possèdent. Le 16 Octobre comme le 18 Octobre, Marcher ne suffira pas ! La seule chose que les patrons comprennent c’est quand leur portefeuille est atteint. Il faudra que l’arrêt de la machine économique leur coûte très cher pour qu’ils nous entendent. Il faut donc que de nombreux secteurs rentrent en grève. Manifester ne suffira pas !

 

Pour préparer l’avenir, la grève générale!

Il est clair pour tous que nos ennemis de classe veulent aller encore plus vite et plus fort dans l’exploitation. Si nous gagnons dès maintenant sur les salaires, ils devront en prendre note pour les prochains sales coups qu’ils préparent : en première ligne évidemment la réforme des retraites.  En augmentant fortement nos salaires, nous les obligeons à faire rentrer de l’argent par les cotisations sociales dans nos caisses de sécu et de retraite, nous résolvons d’un seul coup tous les problèmes qu’ils nous posent ! Mieux : nous redonnons confiance dans l’action collective, et revalorisation la conscience de classe.

 

Pour que la patronat lâche, il faut reconduire les grèves en cours ce 18 Octobre, et surtout les généraliser. Si nous n’avons plus de carburant pour aller au travail, faisons comme en Mai 1968, rejoignons les grévistes dans la rue ; et incitons les collègues à rentrer en mouvement, pour que la peur change de camp !

 

Objectif gagner un jour ou gagner toujours ?

En 1967, le patronat disait impossible d’augmenter le SMIG. Un an après il augmentait de 30% et l’ensemble des salaires de 10%. Le patronat est capable de lâcher ponctuellement, pour mieux récupérer après. Alors pour en finir avec la barbarie capitaliste qui détruit nos vies et l’environnement, il faudra déposséder les patrons et décider ensemble ce qu’on doit produire et comment. Quand la grève -débarrassée des scories des apparatchiks syndicaux et des bonzeries politicardes, sera générale, expropriatrice et autogestionnaire, nous aurons gagné notre dignité !


Vive la commune libre des travailleurs en lutte!

Vive la Grève ! Vive la Sociale !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.